Quelle option choisir à l’échéance de son contrat d’assurance vie ? le rachat de l’assurance vie ? la prolongation du contrat ?

Sylvain du blog En Bourse ! vous donne ses conseils pour faire les bons choix :

conseils bourse

Lorsqu’un contrat d’assurance vie arrive à son terme, plusieurs solutions se présentent à l’assuré. Avant de choisir, il convient donc de s’informer sur les avantages et les inconvénients de chacune d’entre elles.

Nous parlerons ici des contrats d’assurance vie en cas de vie, et non des contrats d’assurance décès, ces derniers fonctionnant différemment…

Les différentes options possibles pour l’assuré :

L’une des solutions les plus couramment choisies est le rachat total des parts de l’épargne accumulée, y compris les plus-values générées par les éventuels placements (pour les contrats multisupports), et les intérêts du compte en euros.

À noter que dans ce cas, les plus-values sont imposables, puisque le contrat d’assurance vie est arrivé à son terme, et ne joue donc plus le rôle d’enveloppe fiscale.

Autre solution : rallonger la durée du contrat.

C’est probablement l’option la plus avantageuse selon l’âge de l’assuré, car il peut :

–         Continuer de percevoir les plus-values et intérêts relatifs à ses placements

–         Continuer de profiter de son contrat comme d’une enveloppe fiscale

–         S’il a besoin de liquidité, il peut réaliser un rachat partiel et garder le reste pour continuer de profiter du rendement de son contrat

Enfin, le souscripteur peut aussi choisir de transformer son contrat de manière à percevoir une rente. Cela signifie qu’il « renonce » en quelque sorte à son capital, mais en contrepartie, l’assureur lui verse régulièrement un montant défini à l’avance, jusqu’à son décès.

L’inconvénient de cette méthode, c’est que les bénéficiaires du contrat, désignés par l’assuré perdent leurs droits sur l’épargne.

Autres options envisageables…

Au décès de l’assuré, le conjoint peut éventuellement continuer de percevoir une rente, mais les conditions de celles-ci sont d’abord modifiées.

Si cela lui assure des revenus réguliers, mais il faut souligner que le montant des versements de la rente sera plus faible, puisqu’il n’est pas l’assuré principal du contrat.

Ce montant peut être encore diminué en fonction de l’âge et du sexe du conjoint survivant

Attention à bien prendre ces éléments en considération avant de se décider pour cette solution.

Certaines compagnies d’assurance permettent des formules plus souples, qui sont une sorte de « compromis » entre les différentes solutions énoncées auparavant.

Par exemple, l’assuré peut décider de racheter une partie de son épargne et de transformer l’autre moitié en rente.

Il peut également sortir petit à petit de son contrat en prévoyant des rachats réguliers.

Derniers conseils :

Il arrive très souvent que toutes ces solutions se décident le jour même de la souscription du contrat.

C’est pourquoi avant de signer, il convient d’étudier de près les conditions proposées et il ne faut pas hésiter à comparer les offres entre elles.

De la même manière que pour tout type de contrat, les négociations sont toujours plus faciles avant la signature qu’après.

Veillez donc à discuter des points importants avant de donner votre accord pour éviter des déconvenues une fois le contrat arrivé à son terme.

Et ainsi, en cas de décès, vous protégez plus efficacement vos bénéficiaires…

Et vous ? Avez-vous fait le choix de l’assurance vie pour vos placements ?

Written by : Greg et Elodie

Greg et Elodie gagnent plusieurs dizaines de milliers d'euros de loyer tous les mois. Aujourd'hui, ils accompagnent des centaines d'élèves à devenir rentiers de l'immobilier.

Leave A Comment